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Que se passe-t-il à Commeire ?

Un reportage de la RTS sur la fabrication du pain dans le four banal de Commeire

Source : RTS Radio Télévision Suisse

A commeire, vous trouverez une structure hôtelière un peu particulière. En effet, les couloirs de l’hôtel sont les rues et les escaliers du village; les chambres sont dans les différentes granges. Vous y serez très bien accueillis par Lauriane & Vincent, les responsables du lieu.

plan des granges de montagne alternative
Plan des granges

Voici quelques événements, anecdotes, histoires sur Commeire.

Le passé, le présent et le futur de ce merveilleux coin de pays. En toute circonstances, vous pouvez retrouver les articles originaux, les auteurs des photos ou des textes dans les mentions légales. Les événements, les anecdotes, les témoignages, les défis sont ici révélés pour vous faire mieux connaître ce coin de l’Entremont.
Vous trouverez également quelques notions de toponymie, pour mieux comprendre les lieux-dits de la région.

Merci de me faire part de vos remarques et suggestions. Je vous en serai reconnaissant.

 

On parle de Commeire sur la SRF…

Dans le cadre de l’émission « Schweiz aktuell » du jeudi 08.03.2018 on peut suivre un documentaire sur le concept hôtelier « Montagne-Alternative » dans le village de Commeire. durée : 7’18’’ Pour visionner, il suffit de cliquer sur l’image.

L’école de Commeire

Commeire possédait une école jusque dans les années 70. Elle se trouvait au premier étage du four banal, à l’entrée du village

Four banal village commeire école orsières pain

Interview de Marc Murisier, Orsières 1994 © Centre régional d’études des populations alpines, Médiathèque Valais – Martigny
Imaginez un village à 1500 m d’altitude, sans route d’accès, à 10 km d’Orsières. L’enseignant devait chaque jour rejoindre son lieu de travail, en toutes saisons, par tous les temps…

Voici un témoignage du maître des lieux avec quelques détails quelque peu croquignolets…

 

Mireille, habitante de Commeire nous raconte le four et le pain…

Mireille Buscaglia, habitante de Commeire a pris sa plus belle plume pour décrire ce lieu magique qu’est le four banal du village.
Pour apprécier ses descriptions ciselées et découvrir ce monde de la nuit… C’est par ici
Vous entrerez dans le monde du silence, de la solitude mais aussi du bourdonnement rythmé du pétrin.


Trois nuits volcaniques
Pour chauffer la grotte
Et multiplier les pains

Pour  découvrir son site Internet: http://www.mireillebuscaglia-altra.com

Le village de Commeire… autrefois,  raconté par Olivier 

Les habitants de Commeire comme tous les habitants des villages valaisans, ont vécu en totale autonomie et sans argent jusqu’après la deuxième guerre mondiale, cela veut dire qu’ils produisaient toute leur nourriture à part le café, le sel, le sucre….

Olivier Rosset
Olivier Rosset

Chaque famille labourait son lopin de terre avec le mulet pour y planter des pommes de terre, des choux, mais surtout des céréales, du seigle et du froment pour fabriquer le pain tous les deux mois au four du village, les prairies étaient fauchées à la faux et l’herbe rentrée en grange à dos de mulet pour nourrir le bétail durant l’hiver.
A part le mulet qui était indispensable pour les travaux quotidiens, chaque famille possédait trois à quatre vaches et quelques jeunes veaux de la race d’Hérens pour le fromage et la viande, deux porcs pour la viande, quelques moutons, des poules pour les œufs, et une chèvre pour avoir du lait l’été car les vaches étaient à l’alpage durant trois mois.

Chaque famille possédait aussi des vignes à Fully près de Martigny pour y faire leur vin avec une résidence qu’on appelle Mazot où elle logeait en tout deux mois par année pour travailler les vignes, presser le raisin et vignifier le vin qu’elle ramenait à Commeire dans des tonneaux sur un char jusqu’à Orsières et à dos de mulet jusqu’à Commeire, car la route à été construite seulement en 1938.
Chaque famille possédait aussi un mayen vers 1800 m (petite maison rustique typique du Valais) pour faire pâturer le bétail le printemps avant la montée à l’alpage et l’ automne au retour.

Un mayen
Un mayen situé aux Beux
fourneau à pierres ollaires
Fourneau à pierres ollaires

Toutes les familles possédaient donc cinq bâtisses :
– La maison d’habitation en pierre avec une chambre en bieudron chauffée avec un fourneau en pierre ollaire.
– Le mazot à Fully en pierre avec une chambre en bieudron chauffée avec un fourneau en pierre ollaire
– Le mayen en madrier
– La grange avec l’ écurie en madrier pour le bétail et le foin
– Le raccard en madrier pour stocker les céréales et les battre avec le fléau durant l’ hiver.

Vous l’avez compris, chaque homme était riche de tous les métiers : Paysan, Bûcheron, Charpentier, Couvreur, Fromager, Boucher, Boulanger, Vigneron et on en passe et surtout tous solidaires entre eux pour s’entraider lors de la construction d’un bâtiment ou pour se remplacer en cas de maladie.

Après la deuxième guerre mondiale, grâce aux cultures de fraises et par la suite de framboises, les familles ont commencé à gagner de l’argent pour améliorer leur maison et y introduire l’eau, l’électricité et par la suite acheter une machine à laver, un congélateur etc…

un raccard
Un raccard

Les jeunes ont appris un métier, et petit à petit, par commodité ils sont descendus s’installer en plaine… Ils se sont installés près de leur lieu de travail, ce qui fait que la population de Commeire est passée de 70 habitants en 1950 à 20 habitants aujourd’hui.
Il n’ y a plus de paysans à Commeire, en partie à cause de la difficulté à travailler les terrains en forte pente… Commeire est devenu une destination très appréciée grâce à son exposition exceptionnelle et à la tranquillité qu’elle dégage.

Olivier Rosset,
Habitant du village
Commeire source d’inspiration …

Voici une aquarelle réalisée par un jeune employé de Montagne Alternative, Lou Praz

Le Dolent
Le Dolent vu de Commeire

Merci à Lou et bravo pour ce magnifique travail ! Pour voir d’autres oeuvres de Lou:

Un peu de toponymie

Toponymie : Ensemble des noms de lieux d’une région,  étude des noms de lieux, de leur étymologie.

Toponymie

Lieux-ditsExplication / Etymologie
Les CoutesTerrain en pente à flanc de montagne, ou dominé par une côte, pente ensoleillée, place bien exposée, par métonymie la forêt qui occupe souvent les côtes.
Les FoilletsTerrain planté d´arbres feuillus, souvent des hêtres, par opposition aux résineux. Bas latin folia, du pluriel neutre latin pris pour un féminin de folium, « feuille ».
Le PonsecPont Sec, pons siccus en 1228, aussi Ponsec, Ponsez et Pont-sec, lieu-dit de la commune de Liddes, Torrent de Pont Sec, affluent de la Dranse d´Entremont, à la limite des communes de Liddes et Orsières, district d´Entremont (Valais), torrent souvent à sec [Jaccard].
Les BeuxPatois savoyard beu, « étable » [Constantin], patois valaisan bau, beu, boeou, boeu, etc, à Evolène boouk « étable, écurie », viendrait du gaulois boutegon, de bou, « boeuf » et tegia, « maison » [Guex].
Les Beux, maisons isolées (Commeire, Orsières, district d´Entremont, Valais).
DeuvePetite vallée resserrée. Site fortement pentu

Etymologie: Latin doga  « récipient »
Les PlanardsTerrain relativement plat.

Etymologie: Latin planus, « plat »
VernayAune, forêt d’aunes

Etymologie: du latin, verna, verrau
ReppazHameau de la commune d´Orsières (District d´Entremont, Valais), Repas et Repais en 1861, soit une variante du patois rippa, « broussailles », voir Repa, soit selon les formes anciennes une variante de Repais.
Col de Chargerat En Valais, prise d’eau d’un bisse

Etymologie: Dérivé du latin carricare, « charger »
ArpallePâturage essentiellement réservé au petit bétail.

Etymologie: Du latin alpis
ChésardsParcelle réservée à la construction, parfois maison avec son emplacement ou encore place où se trouve une maison démolie.

Etymologie: Bas-latin casale
LarzolayMélèze; tous ces toponymes sont typiques du Valais et des Préalpes vaudoises.

Etymologie: Latin larix, laricem, «mélèze »
BlettayBlettey Motte de terre gazonnée; touffe de foin sauvage croissant entre les rochers.

Etymologie: Blista , « touffe », d’origine problématique.

Sources : Bossard Maurice & Chavan Jean-Pierre, Nos lieux-dits Toponymie romande, 1990, ISBN 2-601-03025-9, Editions Payot Lausanne Suisse 321p

Sources : Site Internet : http://www.henrysuter.ch/

Pour découvrir d’autres lieux-dits, cliquez sur les balises rouges de la carte.

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